Toxicité du cadmium : alerte sur un danger alimentaire

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En tant que parents, l’alimentation de nos tout-petits est une priorité absolue. Nous veillons à leur offrir le meilleur pour leur croissance et leur bien-être.

Mais saviez-vous qu’un métal lourd, moins connu que le plomb ou le mercure, se cache potentiellement dans leur assiette et représente un risque sanitaire majeur : le cadmium ?

Tout comme l’hexane, souvent invisible sur les étiquettes, le cadmium soulève des questions légitimes sur la sécurité de l’alimentation de nos enfants.

Comprendre la toxicité du cadmium, son effet sur la santé et comment limiter l’exposition au cadmium est essentiel pour préserver le bien-être des plus jeunes.

Une alerte des médecins face à la montée des contaminations

Le 2 juin 2025, un groupement d’associations de médecins libéraux a adressé un courrier officiel au gouvernement, exprimant sa vive inquiétude face à l’exposition croissante de la population française au cadmium.

Le Dr Pierre Souvet, cardiologue et président de l’Association Santé Environnement France, co-signataire de cette lettre, alerte : « Il est plus que temps d’agir. »

Cette prise de position des professionnels de santé souligne l’urgence d’une réaction collective, pour mieux protéger les enfants, première cible de cette contamination invisible.

Cadmium : un contaminant alimentaire venu des sols

Le cadmium dans les aliments provient principalement de la contamination des sols. Ce métal, présent naturellement dans l’environnement, voit sa concentration augmenter avec certaines activités humaines : engrais phosphatés, industries métallurgiques, pollution atmosphérique.

Les végétaux l’absorbent par leurs racines, puis il s’introduit dans notre assiette, en particulier via le pain, les pommes de terre, les légumes, les céréales et les produits transformés.

Les professionnels de santé, alertés par les chiffres de l’Anses, rappellent que la population générale y est exposée quotidiennement, essentiellement par l’alimentation.

Le cadmium n’a aucun rôle physiologique dans le corps humain : il s’y accumule lentement, notamment dans les reins, le foie et les os, sans jamais en sortir complètement.

Les effets du cadmium sur la santé

Le cadmium est classé cancérogène certain par le CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer) depuis 1993. Sa toxicité s’exprime sur de nombreux plans :

Atteintes rénales précoces et chroniques.
Fragilité osseuse, ostéoporose et risque de fractures.
Cancers des voies respiratoires (confirmé par le CIRC), du rein (preuves épidémiologiques substantielles), du pancréas (association suggérée par des analyses récentes), et possiblement de la prostate, du foie et de la vessie (preuves limitées ou controversées).
Troubles hormonaux et baisse de la fertilité.
Retards cognitifs chez l’enfant, baisse du QI.
Effets épigénétiques perturbant l’expression génétique.
Risque cardiovasculaire accru.

L’exposition au cadmium peut survenir par voie orale (aliments, eau), mais aussi par les voies respiratoires, notamment chez les fumeurs ou dans certains environnements industriels.

Ces dangers sont aujourd’hui confirmés par les travaux des autorités sanitaires comme l’Anses, qui appelle à des mesures urgentes.

Pourquoi le cadmium est-il particulièrement préoccupant pour les jeunes enfants ?

Les enfants sont plus vulnérables à l’exposition au cadmium. Selon l’Anses, voici les données issues de la dernière étude (2023). Des résultats sans appel :

36 % des enfants de moins de 3 ans dépassent la dose journalière tolérable.
14 % des enfants de 3 à 17 ans sont également concernés.

Cette explosion de la contamination chez les jeunes enfants inquiète la Haute Autorité de Santé et les médecins, car leur organisme en croissance rapide est moins apte à éliminer les substances toxiques.

Le cadmium s’attaque en priorité aux reins, qui sont encore immatures chez les tout-petits. Et comme leur consommation alimentaire est plus importante que celle des adultes rapportée à leur poids, ils sont proportionnellement plus exposés.

Les enfants de faible poids, notamment entre 3 et 9 ans, sont les plus touchés. Certaines études européennes ont montré des dépassements atteignant le double des seuils de sécurité.

Le Bio : un bouclier contre la toxicité du cadmium

Une des recommandations clés des autorités de santé publique, y compris l’Anses, est de réduire la contamination à la source. Cela signifie limiter l’usage d’engrais phosphatés dans l’agriculture… ce que fait déjà l’agriculture biologique.

Les aliments issus du bio sont jusqu’à deux fois moins contaminés par le cadmium. Pain, pâtes, céréales, pommes de terre, chocolat bio présentent ainsi des taux nettement inférieurs.

En optant pour le bio, les parents agissent directement sur l’exposition alimentaire de leur enfant. C’est un bouclier face à ce métal toxique.

Comment réduire l’exposition au cadmium chez votre enfant ?

Voici les recommandations des professionnels de santé pour protéger les enfants :

Favoriser l’allaitement maternel quand cela est possible.
Privilégier une alimentation biologique, sans engrais phosphatés.
Diversifier les sources alimentaires pour limiter l’exposition répétée.
Laver et éplucher les légumes soigneusement, notamment les racines.
Réduire la consommation des aliments ultra-transformés, souvent riches en additifs et contaminants.
Surveiller les apports en fer et en zinc, car des carences augmentent l’absorption du cadmium.
Préparer soi-même les purées et compotes avec des produits bruts.
Utiliser une eau de qualité pour la préparation des biberons : l’eau du robinet est généralement sûre, mais en cas de doute (vieilles canalisations, doute sur la qualité locale), une eau de source adaptée aux nourrissons est préférable.
Éloigner les enfants du tabagisme passif, source directe d’inhalation de cadmium.

Les Petits Culottés : un lait infantile bio sans substances indésirables

Chez Les Petits Culottés, nous prenons très au sérieux la question des métaux lourds dans l’alimentation des bébés. Notre lait infantile bio en abonnement, fabriqué en France, est :

Élaboré à partir d’un lait équitable, issu de vaches nourries sans pesticides ni OGM.
Contrôlé à chaque lot dans des laboratoires indépendants.
Présente des teneurs réduites en cadmium, conformes aux normes européennes les plus strictes.
Contrôlé également pour l’absence d’hexane, de résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires.

Et pour une totale transparence, les résultats d’analyses sont consultables depuis la page d’accueil du site Les Petits Culottés, afin que chaque parent puisse y accéder facilement.

Info culottée

La teneur maximale en cadmium pour les préparations pour nourrissons, préparations de suite et préparations pour enfants en bas âge est fixée à 0,025 mg/kg par la réglementation européenne. Cette limite s’applique au produit prêt à l’emploi (c’est-à-dire reconstitué selon les instructions du fabricant).

Pour aller plus loin : le rôle des autorités

L’Anses continue de mener des expertises scientifiques pour mieux comprendre la contamination des aliments et améliorer la surveillance de la chaîne alimentaire.

Les valeurs toxicologiques de référence ont été fixées, des seuils sont recommandés pour les fertilisants, les algues et d’autres produits alimentaires.

Ces travaux, salués par la Haute Autorité de Santé, visent à protéger la population générale, et plus particulièrement les enfants.

Les pouvoirs publics, les médecins et les parents ont un rôle à jouer pour limiter cette contamination chimique des aliments.

Protéger votre enfant, c’est aussi choisir en conscience

Faire le choix d’une alimentation bio, variée et peu transformée, c’est déjà un grand pas.
L’allaitement, quand il est possible, reste la meilleure des protections.

Mais si vous devez recourir à un lait infantile, optez pour un produit transparent, sain, et fabriqué en circuit court.

Avec Les Petits Culottés, vous choisissez un lait bio de confiance, pour une alimentation plus sûre dès les premiers jours de vie.

Le lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés.

Sources :