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Vous pensiez que les nuits s’amélioraient enfin. Et puis, du jour au lendemain, votre bébé se réveille souvent. L’endormissement est difficile et la fatigue revient. En tant que parent, cette situation est épuisante et inquiétante.
Bienvenue dans la fameuse régression du sommeil de bébé. Rassurez-vous : ce n’est pas un échec, mais un signe positif de développement chez votre enfant. C’est une phase normale et temporaire.
Ce guide des Petits Culottés est conçu pour vous. Nous allons vous aider à comprendre les causes de cette régression du sommeil.
Qu’est-ce que la régression du sommeil de bébé ?
Un phénomène lié au développement, pas un retour en arrière
Quand on parle de régression du sommeil, il ne s’agit pas d’un retour en arrière. C’est plutôt une période d’ajustement pour votre bébé. Son cerveau et son corps sont en pleine mutation.
En effet, le sommeil de bébé est en constante évolution. Ces « régressions » coïncident avec des sauts de croissance et des apprentissages majeurs. C’est une réaction normale à ces changements.
Il est important de noter que ce phénomène arrive généralement à des âges clés. Ces âges sont : 4 mois, 8-10 mois, 12 mois, 18 mois et 2 ans.
Les signaux d’une régression du sommeil chez bébé
Comment savoir si votre bébé vit une régression et non un simple coup de mou ?
Voici les symptômes typiques :
- Augmentation soudaine des réveils nocturnes. Votre enfant, qui dormait bien, se met à vous réclamer plusieurs fois par nuit.
- Difficultés accrues à l’endormissement. Le temps du coucher devient beaucoup plus long et conflictuel.
- Siestes refusées ou fortement raccourcies. Il lutte pour s’endormir le jour, ou se réveille bien trop tôt.
- Irritabilité et pleurs durant la journée à cause de la fatigue accumulée.
La bonne nouvelle est que la régression est temporaire. Elle dure rarement plus de 2 à 6 semaines.
Les principales causes de la régression du sommeil
Les causes sont presque toujours liées à la croissance de bébé.
Les grandes étapes de développement
Chaque régression du sommeil est le plus souvent liée à une nouvelle compétence ou un pic de croissance intense.
- Régression des 4 mois : C’est la plus fréquente et souvent la plus intense. Le bébé passe d’un sommeil « néonatal » simple à un sommeil structuré en cycles, comme celui des adultes. Cette nouvelle organisation du sommeil rend les micro-réveils plus fréquents.
- Régression des 8-10 mois : Bébé devient explorateur ! Il acquiert la station assise, il marche à 4 pattes, ou commence à se lever. La motricité rend le cerveau hyperactif, ce qui peut nuire à l’endormissement. L’angoisse de la séparation est aussi très présente à cet âge. Il a besoin d’être rassuré par votre présence.
- Régression des 12 mois : C’est la période de l’acquisition de la marche. Bébé est trop excité par ses nouvelles capacités et le cerveau travaille beaucoup pour consolider ces apprentissages.
- Régression des 18 mois : Les enfants affirment leur personnalité. L’acquisition du langage et l’envie d’autonomie provoquent des conflits au moment du coucher. Votre enfant teste les limites.
- Régression des 2 ans : C’est la période du « terrible two ». L’enfant prend conscience de son pouvoir de dire « non ». Cette affirmation de soi se traduit par le refus de coucher. Il s’agit souvent d’une lutte de pouvoir. Durant cette phase, il teste les limites de son entourage, cherchant ainsi à établir ses propres repères.
- Vers 2 ou 3 ans : L’imaginaire de l’enfant se développe fortement. Les cauchemars et la peur des « monstres » font leur apparition. Votre présence et vos mots sont alors essentiels pour le rassurer.
Les facteurs externes qui perturbent les nuits de bébé
Au-delà des sauts de développement, d’autres éléments peuvent être à l’origine de ces régressions tels que :
- Les douleurs physiques. Une poussée dentaire douloureuse, un petit rhume ou des maux d’estomac peuvent nuire à la qualité du sommeil.
- Les changements majeurs dans la vie de famille. Un déménagement, un voyage, l’entrée à la crèche ou l’arrivée d’un nouveau mode de garde perturbent les repères.
- L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur. Cet événement, bien qu’heureux, peut engendrer du stress et des peurs nocturnes.
Astuce culottée :
Parfois, les réveils nocturnes viennent tout simplement d’une couche saturée ou inconfortable. Les couches bébé en abonnement Les Petits Culottés contiennent un maximum de cellulose naturelle, ce qui leur permet d’obtenir la classification d’absorption A (rapport d’analyse à l’appui !). Résultat : bébé reste bien au sec. Et bonus non négligeable : vous ne tombez jamais en panne de couches au pire moment !
Les solutions pour traverser une période de régression du sommeil
Face à la régression du sommeil de bébé, l’objectif n’est pas de tout changer. Il faut au contraire renforcer le sentiment de sécurité et la cohérence. Voici comment agir.
Pour aider votre bébé à traverser cette période de confusion, le mot d’ordre est la prévisibilité. C’est le moment de maintenir un cadre stable.
- Maintenez le cap avec une heure de coucher régulière. Essayez de coucher votre enfant à la même heure chaque soir. Cela aide à réguler son horloge biologique interne, essentielle pour un bon sommeil de bébé. C’est un point d’ancrage qui atténuera les réveils inattendus.
- Créez un sas de décompression avec un rituel apaisant. Environ 20 à 30 minutes avant l’heure du coucher, signalez à votre enfant qu’il est temps de ralentir. Un câlin, une histoire ou une berceuse peuvent l’aider à faire la transition vers le sommeil. Ces activités calmes favorisent l’endormissement.
- Soyez constant dans l’action. Plus vous êtes cohérent, plus vite votre bébé identifiera le moment du coucher. Il s’agit d’installer une routine sommeil quotidienne.
- N’introduisez pas de nouvelles habitudes nocturnes. C’est tentant d’utiliser de nouvelles méthodes pour calmer rapidement votre tout-petit. Toutefois, maintenez les habitudes qui précédaient la régression. Par exemple, si votre bébé ne prenait plus de biberon la nuit, ne recommencez pas.
Astuce culottée :
Et si vous faisiez appel à un spécialiste du sommeil ? Un coach en sommeil peut vous aider à comprendre pourquoi votre enfant se réveille autant. Son approche est douce et bienveillante : on accompagne l’enfant, on ne le laisse pas pleurer seul.
Si votre bébé se réveille la nuit, ce n’est pas parce que vous avez “mal fait”. C’est parce qu’il grandit, qu’il apprend, qu’il se rassure… et qu’il a besoin de vous.
Vous avez le droit d’être épuisé·e, de trouver ça long, de rêver d’une nuit complète. Mais rappelez-vous : cette régression ne définit ni votre enfant, ni votre façon d’être parent.
Gardez le cap, ajustez ce qui peut l’être, lâchez ce qui ne dépend pas de vous.
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